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The Spine Project

Mécaniser un homme c'était facile.

Ils l'avaient tous déjà fait pour des dizaines d'autres types. En revanche, humaniser un coquille en métal, il fallait avouer que c'était du jamais vu.

Comme un peu tout le reste, il s'agissait de créer un homme de fer-blanc, meut et alimenté par des organes humains. Il avait pour nom "Projekt Spine" (Projet Épine dorsale). Pas de triffouillage mental à ce stade, il n'était rien qu'un test de plus. Comme s'ils trouvaient l'idée "amusante". Puis les alliés sont arrivés, ont mis fin au carnage et l'experience incomplète est restée sur sa table.

Oubliée.

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Mais ils avaient réussit.

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L'homme en fer-blanc se réveilla à côté de ce qui fut son ancien corps. Un véritable  puzzle sanglant. Mais il s'aperçu d'un détail.

Il était incomplet.

Ses tortionnaires n'avaient pas eut le temps de transplanter le coeur...

Depuis cet épisode affreux, il fut amené à rencontrer un certain docteur en biomécanique qui remplaça sa structure métalique par un alliage de nanofibres créant une texture souple composée en partie de titan mêlé à son blindage originel afin de lui conférer une apparence plus humaine. Pourtant il n'est pas un homme, pas plus qu'il n'est une machine. Trop complexe et avancé pour être considéré comme une automate classique, ne répondant à aucune programmation robotique, trop peu organique pour un cyborg, l'homme en fer-blanc est une aberration biomécatronique inconcevable pour un esprit logique et rationnel.

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Il n'aurait en théorie d'ailleurs même pas du être capable de quitter sa table d'opération. Comment peut-il seulement irriguer l'ensemble de sa structure biomécanique ou se mouvoir sans un coeur ?

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Pourtant, regardez-le ! Il semble si vivant...

Blue Werewolf  ©

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